Garantit le retour de l'être aimé, 100% garanti, chance au jeu.
Excitebike
Nintendo - 1984
Quand le oldisme frappe de plein fouet par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ah… 1984… L’année de naissance de mon frère ! Mais ce n’est pas tout, c’est aussi l’année de développement de la NES et de ce jeu. J’avais un ami qui possédait ce jeu, alors que je n’avais même pas encore de NES. C’est dire si ça date. Mais des années après, alors que la taille de ma collection n’a d’égale que celle de mon… bras, je m’y replonge pour donner mon humble avis sur cette perle.



On allume le jeu, et on se retrouve à l’écran typique des jeux de 14-18 sur NES. Une couleur unique, une police à chasse fixe moche, un menu avec quelques choix. Ce jeu est d’ailleurs connu sur NES pour être l’un des plus abordables pour s’essayer au ROM Hacking, mais j’en reparlerai un autre jour dans un autre dossier. On choisit le jeu A ou B, qui détermine en fait la présence d’ennemis ou non. Le mot ennemi est tout ce qu’il y a de plus relatif, mais j’y reviendrai. On choisit un mode au pif, on prépare son Tang, on chausse les gants et les bottes, et c’est parti !



Et l’écran de jeu apparaît. Aïe. Ce n’est guère rassurant. Un amas de pixels de couleurs vraiment hideuses, un décor ultra simpliste, on est tout seul sur la piste. Dur, même en tant que oldies man il faut quand même s’accrocher. Un bip retentit. On s’élance sur la piste. Une rapide réflexion nous permet d’attribuer une fonction aux deux boutons de la manette : un pour accélérer, et l’autre pour faire un turbo. Le turbo est à usage limité, car qui dit turbo dit surchauffe, et il faut donc éviter d’en abuser à moins d’aimer passer sa course à regarder les autres passer, sur le bord de la piste avec un petit ventilateur pour dissiper la chaleur de son moteur car on a trop tiré dessus… Ok le décor est bien planté.



On a donc affaire à un jeu de moto. Pour ceux qui ne l’ont toujours pas compris, il est encore temps de relire le début bande de moules… On se balade donc dans des circuits de cross avec ou sans adversaire. Le circuit est une sorte de piste d’athlétisme, avec ses bandes, dans lesquelles on slalome en calculant sa trajectoire, car différents obstacles se profilent sous nos roues dégueulasses. Et c’est là où réside tout l’effet comique ! On peut gérer l’assiette de son pilote. On peut donc faire des roues arrière, ou négocier son saut pour soit bondir, soit se viander comme une merde. Excellent !



Notre pilote oldies répond au doigt et à l’œil à ce qu’on lui demande. Et heureusement ! On prend plaisir à bondir comme un con sur des bosses pourries et à slalomer en évitant les cons. Et oui en effet les adversaires sont peu présents intellectuellement. Je pense que l’algorithme de trajectoire des types est simple et est de la forme :

Structure Trajectoire_ennemi
{
direction = Random ()
}


Ca donne une joyeuse cacophonie. J’adore voir grouiller les ennemis, les écraser de mes roues, me faire écraser en retour… Fun !



Le jeu est donc déjà très agréable à l’origine. Mais le plus fort pour un jeu de 1984, c’est qu’il appartient à la série des « jeux programmables ». Ce sont les jeux avec un éditeur de niveaux. On peut donc créer ses circuits. On ne peut pas les enregistrer, mais on peut y faire ce que l’on veut. On a donc une bande vierge, que l’on doit remplir. Excellent ! J’aime faire des parcours particulièrement tordus, avec des bosses de la mort, juste pour le plaisir de me viander… :-p



Ce jeu est donc étonnant. Il est très âgé, ne mâchons pas nos mots, mais il assure encore ! Un principe de jeu simple, une maniabilité agréable, que demander de plus ! On s’y amuse, sans y passer des heures, mais on passe du bon temps. C’est le jeu à sortir lorsqu’on a dix minutes devant soi et que l’on ne veut pas se lancer dans un jeu trop long. Un investissement sur le fun à faire, à pas cher vu l’époque.
Le point de vue de César Ramos :
Comme tous les premiers jeux de la NES, il faut tomber dessus. Mais comme ils sont très très anciens, ils sont à acheter à très bas prix aussi...