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Firemen (the)
Human Corporation - 1994
Le jeu du feu de Dieu par EcstazY & Sirithang

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ah les pompiers... Si vous êtes aussi attiré par un corps d'athlète avec un tricot de peau humide au milieu des flammes, un peu déchiré laissant voir des muscles huilés et saillants, voir la grosse lance, ce jeu est fait pour vous. Il va de soi que je ne suis pas une raviole et ne vous entraine vers les abymes des village people. Mais vous faites bien ce que vous voulez...



The firemen est comme son nom l'indique à nos amis bilingue un jeu de pompiers, développé par Human Entertainment (qui a pondu l'inénarrable Super Soccer). On y incarnera donc deux pompiers dans Metrotech, l'hôtel high-tech à la mode. Pas de bol il est en feu. Ce sont des choses qui arrivent. Mais encore moins de bol, il y a en sous sol un produit terriblement explosif qui fait qu'en plus de devoir sauver tout le monde, vous deviez sauver le monde. La routine quoi...



On va donc contrôler Pete (c'est son prénom, celui donné par ses parents. Je n'ai rien contre eux, si ce n'est une certaine responsabilité peut-être...), et son assistant, le petit Danny. Pete c'est le mâle, le leader éclairé, celui qui n'a plus de pied depuis qu'il a sauvé 800 personnes du haut du World Trade Center, avant de sauter en ULM avant que tout ne tombe. Il a gardé sur son visage une vilaine moustache, en signe de rébellion envers le système. Danny, c'est la raviole du groupe. Le beginner. Celui qui essayait d'éteindre les feux de camps de ses week-end scout avec son urine pour la déconnade. Il a concrétisé son rêve, il est pompier.



On va donc gérer Pete. Danny ouvrira les différentes portes pour Pete, qui aura les deux mains occupées par sa grosse lance. Cette grosse lance crachera deux sortes de jets. Un tir long, qui tire tout droit en continu, et un court qui se rapproche mollement de la douche hyperactive. Et comme les pompiers sont aussi des gais lurons, on aura dans notre inventaire à 3 bombes à eau. Quelle poilade!



Parce qu'au final on s'amuse. Ca reste un jeu d'arcade, où l'on s'éclate à tout va, bien loin d'une ennuyeuse et hypothétique simulation. Le feu va être pendant quelques temps votre ennemi, au premier degré (Celsius, ah ah trop d'humour). Les flammes que vous devrez combattre interagissent entre elles, comme si elles avaient une existence propre. Le jeu est ainsi rythmé, par les luttes très régulières contre les blob brûlants qui nous haïssent.



Et en bon jeu d'arcade, on va en baver. Vous vous cramerez à n'en pas douter les poils des fesses plutôt fréquemment et vos 3 crédits ne sont pas récupérables. Et après c'est le sinistre retour à la case départ, sans toucher la prime de risque... Le bâtiment étant format costaud, on comptera 2 bonnes heures pour terminer à 100% le jeu, ce qui sur cette console est absolument fantastique.



On rencontrera en plus quelques boss, pour rythmer un jeu déjà soutenu sur ce plan. On les torche (ah ah trop d'humour puisque je vous le dis ah ha) relativement facilement, disposant tous de la faille qui le fera périr. D'ailleurs, ce jeu est à périr. Graphiquement c'est chatoyant. L'ambiance est sympathique, les sprites sont gros mais évitent avec brio le syndrôme dit "du gros sprite", à savoir le golem impossible à bouger. Non, c'est du lourd. Musicalement par contre on est proche du néant, donc on préférera s'attarder sur l'action, en glissant dans le mange disque ses 33 tours préférés.



Au final (car oui, il arrive un moment où nos routes se séparent, c'est la vie. Mais sache que je t'ai aimé lecteur) ce jeu n'est pas une bombe, un hit en puissance, un Francis Lalanne du jeu. Mais a t'on obligatoirement besoin d'un jeu parfait pour s'amuser ? Non, et heureusement. On appréciera son action permanente et sa difficulté, le tout dans un univers sympathique et franchement original. On regrettera cependant la replay value absolument nulle, tout étant scripté. Mais au contraire de Popeye, il gagne à être connu.

Le point de vue de César Ramos :
Difficilement trouvable, mais à pas cher.