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Duck Tales
Capcom - 1990
La bande à Picsou, ouh ouh ! par Gregoraktor

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Le connard le plus riche du monde... oups! Pardon... le canard le plus riche du monde arrive pour faire fortune sur Game Boy. Pour lui, une seule idée : amasser le plus de pépettes possibles, et en mettre une profonde à Miss Tick (NDLR : une cartouche ? Une rage au ventre ? Holy crap.). Une course poursuite violente et acharnée s'engage alors entre ces deux rivaux de toujours.



Dans cette version Game Boy, notre ami à plumes va devoir donner de son corps pour trouver 5 trésors. Vous l'aurez compris : il y a donc 5 mondes : l'Amazonie, la Transylvanie, les Mines Africaines, l'Himalaya, et la Lune. Vous n'êtes pas obligés de les faire dans l'ordre.



En Amazonie, frappez avec votre 3ème patte (je parlais de votre bâton de pèlerin bien sûr, c'est-à-dire votre canne) sur les troncs d'arbres. De jolies diamants sortiront comme par magie. Le passage le plus difficile consiste à réussir à choper l'échelle que nous tend ce brave Flagada Jones, planqué dans son hélico de merde. Après, c'est tout bon. Les boss de fin de niveau sont super durs : sautez leur trois fois dessus et ils sont morts.



Transylvanie : même combat. Servez vous de votre canne contre ces espèces de portes bizarres. Des diamants (ou des fantômes) sortiront. Pas de difficultés particulières ici.



Les Mines Africaines sont bien plus intéressantes. Au niveau de la thune tout d'abord. Un trésor caché se cache (normal, s'il est caché) dans le niveau. Puis au niveau de la difficulté, avec tout ce que le mot difficulté comporte de relatif. On passe au-dessus d'une espèce de bassin rempli de flotte. Un truc étrange, informe, et ne ressemblant à rien en sort. Il faut rebondir sur lui pour passer de l'autre coté. C'est chiant au début, mais quand on a le truc, ça passe comme une lettre dans du beurre.



Dans l'Himalaya, le truc dur, enfin on devrait plutôt dire le truc le moins facile, c'est de gérer les glissades. Et oui, les pieds palmés, ça accroche moyen sur la glace. On devra donc apprendre à notre suceur de castor préféré que glisser sur une distance de 3 mètres avec une crevasse sans fond à 3,02 m est une attitude plutôt suicidaire.



La Lune est un niveau fantastique. Le Bill Gates des canards se balade tranquille, peinard, sans combinaison d'oxygène, casque, etc... De plus, il n'est absolument pas soumis à la pesanteur lunaire. Normal. Les Rapetou sont là aussi. Comment tout ce monde est arrivé là, on n'en sait rien, et à vrai dire, on s'en branle. Prenez les deux trésors (oui, là aussi il y en a deux), et on n'en parle plus.



C'est fini ??? Non. Miss Tick, cette espèce de grosse pétasse qui a passé toute sa misérable vie de merde à préparer des pièges à 2 balles qui foirent tout le temps pour essayer de voler la maille de Picsou (gagnée tout à fait illégalement je pense), est de retour. Quand on la voit, une pulsion d'homme pressé de finir ce jeu nous incite à choper cette pute, lui laisser une empreinte de poings sur ses dents toutes jaunes de fumeuse, lui prendre son balai, le tailler en pointe, et lui ramoner gentiment son petit cul de lesbienne, jusqu'à ce que le balai en question lui ressorte par le nez (merde à la censure). On se retrouve en Transylvanie, où on doit se retaper le niveau pour se retrouver bec à bec avec le Terrible, le Grand, le Terrifiant, l'Effrayant CanardCula (le Dracula des canards). C'est une baltringue. Prenez appui sur ses pseudos chauves-souris, sautez lui dessus trois fois, et c'est fini.



C'est fini ????? Non. Pas tout à fait. Cette gouinasse de Miss Tic, portant on ne sait quoi, se pointe et vous met au défi d'arriver au big trésor avant elle. Cette conne doit voler. La nature ne vous ayant pas gâté (vous êtes quand même un canard au physique ingrat), vous n'avez pas d'ailes. Heureusement, une corde arrive (?) vous permettant de grimper au sommet de cette petite tour bizarre. Votre carrure de pompier, et surtout l'appel de la maille vous incite à grimper très vite.



Et voilà. Vous avez fini le jeu. J'ai oublié de parler des niveaux de difficulté. Trois sont possible : je vous le donne en mille : easy, medium, hard. Ce qui est plus dur en hard, c'est que vous perdez un petit rond d'énergie entier quand un ennemie vous touche. C'est tout.



Moralité : Duck Tales est un jeu sympa. Quand même pas un MEP, parce que, bon, quand même, il faut pas déconner. Quelque chose de dommage : les costumes. Notre milliardaire n'en change jamais. C'est pour ça que ça fait louche de le voir habillé pareil dans l'Himalaya, sur la Lune et en Amazonie. Et Dieu sait qu'il fait froid dans la neige. Autre détail personnel : on ne voit pas suffisamment les autres personnages du dessin-animé. Riri, Fifi, Loulou (oui, c'est moi), Flagada Jones, et même Mamie Baba font des apparitions un peu trop brèves. Dommage.
Le point de vue de César Ramos :
Très commun, Disney + Capcom oblige