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Super Mario Land
Nintendo - 1989
C'est toujours utile d'avoir un plombier dans sa poche... par Gregoraktor

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Ami internaute, j'ai le plaisir de te présenter LE MEP en force qui déchire sa race de sa mère la pute en chaleur avec l'Armée Rouge (dédicace à Ghost. Lui seul peut comprendre), j'ai nommé "Super Mario Land". Tout simplement ultime, mythique, grandiose, et surtout vachement oldies (c'est le 1er jeu que j'ai eu, excepté Tetris bien sur. C'est dire si c'est vieux).



L'histoire : trop originale. La Princesse Daisy s'est faite enlever par une espèce de méchant chat très laid (NDLR: qui est plutôt une espèce de grosse tortue mutante nommée Tatanga, soit dit en passant). Le but : la délivrer (tiens donc !). N'écoutant que son courage (et l'appel de la bite aussi certainement), notre plombier préféré part à sa recherche. Pour cela, il devra parcourir 4 mondes, divisés en 3 niveaux, aussi divers que variés. Il traînera sa salopette successivement en Egypte, au bord de la mer (et dessous aussi), sur l'Ile de Pâques, et en Chine (et au-dessus aussi).



Graphiquement très, très laid (c'est quand même un des premiers jeux sur une misérable 8 bits), il n'en est pas moins très prenant. Et surtout très frustrant, en particulier quand on a 8 ans, qu'on est un peu mauvais joueur, légèrement stressé (et stressant), et très mauvais à ce jeu. Je me revois encore mettant une violente tête à cette petite console innocente après que Mario ait refusé d'effectuer un saut d'à peine 33,20m. Mal lui en a prit, puisqu'il est mort.



Dans un réflexe divin, contrôlé par mes hormones en pleine croissance, j'ai voulu lui prouver que ça ne se passerait comme ça, lui montrer qui était le chef, qui avait la garde des couilles. Lui, n'a rien compris. En revanche, la console, mon amie la plus fidèle, et qui n'y était pourtant pour rien, fut défigurée. Je relève ma tête, et vois un écran rose, bleue, turquoise, pourpre, jaune de Damas... J'ai pleuré une journée entière. Je pense que tu t'en fous, ami internaute. Et tu as bien raison. On n'est pas là pour parler de moi.



Donc, tout au long du jeu, vous contrôlez ce petit teigneux courageux à travers le monde entier. Vous commencez tout petit, et pouvez grandir en trouvant des champignons, ou être armé des super boules en trouvant des fleurs. Vous sautez partout, vous tuez tous les méchants qui ont le malheur de se trouver sur votre chemin, vous trouvez la princesse, vous faites ce que vous voulez avec elle, vous vivez heureux avec beaucoup d'enfants. C'est un peu ça la morale de l'histoire. Ouais. Sauf que non. C'est un petit peu plus compliqué.



Après avoir sauté sur tout ce qui bouge (et la princesse bouge), niqué cette espèce de branleur dans son avion de pédé (merde à la censure), attendu la fin du générique (et il est super long), vous pouvez refaire le jeu en version hard. Deux fois plus d'ennemis, deux fois plus de sang, deux fois plus de bonheur. Mais j'ai jamais eu la patience d'aller au bout, et je m'en veux.



Bref, Mario Land est un jeu que tout bon oldies a dans sa collection. De longues heures de bons délires à essayer de battre des records toujours plus cons genres le nombre de vies en arrivant au gros minou à la fin (le chat dans son avion, pas la princesse). Même aujourd'hui, on peut se fendre la gueule en y jouant. Moi, par exemple, pas plus tard que tout à l'heure.
Le point de vue de César Ramos :
Je ne vous ferai pas l'injure de vous parler de la distribution d'un jeu Mario qui est bien évidemment énorme. Mince, c'est fait, trop tard :-p