Chacun sa croix (directionnelle).
Samurai Shodown V
SNK Playmore - 2003
Tiens, voilà du budo par POYO

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Shiiing ! Kash ! Dziing !

Alors que je le soleil se couchait, j'établissais mon bivouac à l'orée du bois, tout en veillant à ne pas me faire remarquer. Bien que les maigres portions de viande en ma possession eut été meilleures chaudes, je me fis violence pour ne pas allumer de feu. Quelques heures plus tard, la pleine lune blafarde éclairait faiblement le sous bois. Quant à moi, je tentais de reprendre correctement mes forces sans m'endormir. La zone est potentiellement dangereuse. En effet, pour une raison que j'ignore, des combattants de tous bords sont regroupés au même endroit. Et ils s'en prennent à n'importe qui portant une arme.



Des ninjas, des samuraïs, des bandits, des fugitifs, des guerriers. J'en ai vu quelques uns, combattus quelques autres. Cependant, certains semblaient suivre un but particulier. Au delà de ça, certains sont assistés par un animal de compagnie. Rien que de penser à ce chien loup me rappelle ma jambe douloureuse, souvenir qu'il m'a laissé au moment où je portais l'estocade finale à son maître. Certes, mis à part quelques estocades et coups de pied, je n'ai pas eu à essuyer beaucoup de coups, malgré une palette variée de bottes secrètes et autres lancers de couteaux, coups sautés et attaque d'animaux.



Je repense au guerrier affronté plus tôt, et mon épaule me lance. Fondant sur moi toute lame dehors au moment où je lui portais un coup. J'ai bien évidemment été touché plus profondément qu'à l'accoutumée.

Alors que la nuit était calme et claire, des échos de grognements et d'armes s'entrechoquant se font entendre. Je décide de m'approcher discrètement. Vision d'horreur. Je vois un maître du sabre aux prises avec un énorme démon rouge utilisant l'os de son bras coupé comme une lame. Après une âpre lutte, le temps semble s'arrêter l'espace d'une demie seconde, puis j'entends un cri horrible. La chose lui saute dessus et dans un râle rauque, le dévore vivant*. Heureusement, un arbre providentiel me cache la scène.



Au delà de toute considération stratégique, j'engage la bête au corps à corps. Les coups sortent assez facilement malgré une certaine rigidité de mes muscles. En me faisant un peu violence, j'arrive même à sortir quelques bottes secrètes, que je réserve aux adversaires coriaces. Quand un violent duel fer contre fer s'engage. Son os force contre ma lame, et nous ferraillons chacun avec la détermination d'une hyène affamée devant un repas. En dépit de tous mes efforts, mon épée m'échappe et se plante dans le sol quelques mètres de moi. Je suis condamné à me battre à mains nues. Après une lutte complexe et désespérée, je récupère mon épée et achève la bête in extremis. La zone étant désormais sûre, je me décide à retourner à mon bivouac histoire de me refaire une petite santé pour demain.



Le lendemain, je m'avance à travers des décors assez peu marquants malgré la beauté de certains panoramas. J'ai même vu quelque ours. En tout cas, je préfère cette nature calme aux débris de la ville que j'ai traversée l'avant veille. Il était impressionnant de voir à quel point ce spectacle de désolation était beau, dans un certain sens... Tout comme la forêt de bambous que je traverse en ce moment même.



Mis à part quelques oiseaux, froufrous de la nature et autres vagues près de la mer, c'est le calme plat. Encore que certains de mes adversaires dégagent un aura qui sent bon la pentatonique, signe, au delà de leur habileté au combat, de bon goût. Ceci dit, dans la plupart des cas, les combats ne dégagerons que la sueur et le bruit du fer contre le fer.

Soudain, un battement d'ailes et le cri d'un faucon. J'entends quelqu'un courir. M'est avis que je ne suis pas au bout de mes peines...



NDLA : La fatality (ou Zetsumei Ôgi) décrite ici n'est disponible que dans la version « Special » de Samuraï Shodown (Spirit) V Special. SNK Playmore a en effet décidé de censurer la violence dans leur jeu d'un côté, tout en laissant les cris de douleur et d'agonie de l'autre. Pour un jeu sorti en 2003, tendre logique, quand tu nous tiens. Pour jouer à SS V special avec les fatalities, il faudra posséder la version d'origine, dite unfixed, et de débloquer ces coups à l'aide d'un Universe BIOS.
SS V Special réserve aussi quelques surprises comme 4 combattants supplémentaires issus des précédents SS...

Quant au mythe habituel, regardez sérieusement Charlotte. Enfin, Charlotte Christine Colde. Essayez de deviner sa nationalité... Allez, je vous aide, Charlotte Christine, une blonde qui fait de l'escrime et qui sniffe une rose... Manquerait plus qu'elle arrive à cheval, tiens.

Le point de vue de César Ramos :
Neo Geo, vendeurs infâmes, Faites plutôt péter un émulateur, votre portefeuille vous remerciera.