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Boulder Dash
Data East - 1990
Vas y creuse petit scarabée par EcstazY

Extras : Musique - Manuel TXT - Manuel PDF
Aujourd'hui pour être fun et bigarré, frais et bien formé, il faut connaître Boulder Dash. Panoplie du mineur : prenons un fond neutre puis un mec neutre avec un regard vide rajoutons les cheveux sales le t-shirt troué et noir (c'est du 12 ans) une vrai fausse dent, l'air con. Ayé vous pouvez creuser. Si vous êtes habile vous pouvez y arriver. Quoi, vous ne connaissez pas Boulder Dash ? L'un des jeux les plus root du monde, compilé pour toutes les plus vieilles machines de nos jeunes années folles où nous gambadions en couche culotte pour le plus grand plaisir des ramasseurs de crotte de chien qui voyaient en nous les victimes toussautantes et toutes sautantes d'un impérialisme déchu au profit d'un capitalisme grandissant qui provoque la multiplication des chiens et de leurs besoins, et la colère des paysans ? Primo cette phrase est la plus longue du site et je vous remercie de l'avoir lu, secundo ce jeu est un énorme classique, et nous allons l'analyser ici dans sa version NES.



Histoire de mettre tout le monde à l'aise (et d'avoir bonne conscience envers vous, ami(e)s internautes) il me faut vous dire que ce jeu n'a pas connu sur NES le succès de ses autres adaptations. Mais toi camarade du Front, toi qui es un homme nouveau tourné vers le passé, tu es l'ambassadeur du bien être que procure ce jeu. Va, va annoncer la bonne nouvelle. Enfin après mon test, avant c'est un peu moqueur... L'histoire du jeu est bien morne. C'est gentil d'en avoir mis une, mais bon. On se retrouve avec l'ami Stoneford, vieux mineur arthritique, et son fils Rockford (Non pas Roquefort. Ta langue a fourché ami(e)). Le vieux tombe malade et se retrouve au lit comme tout vrai malade. Dans son délire de mourant, entre la vision de la faucheuse, le flash-back en noir et blanc sur sa vie et le grand tunnel au bout lumineux, il réalise que sa quête n'est pas terminée. En effet il n'a pas entièrement collecté tous les joyaux des 6 mondes. Par chance il y a fiston qui justement lustrait son beau casque tout neuf à côté qui va prendre le relais pour sauver papa. Il va donc aller parcourir le monde (souterrain en plus) à la recherche de diamants pour sauver son papa à lui. Culte. Là où vous trouviez que Mario avec sa princesse était vraiment ridicule rigolez doucement en lisant celle-ci. Le fiston, tout droit sorti premier de West Point, des batteries de médailles, toutes les filles à ses pieds... Et bien non ! Il va s'enterrer avec sa propre pelle. Mieux, il va toucher le fond, et mieux encore, il creuse encore ! Mais donc on dirige le jeune homme.



Les graphismes de boulder dash sont particuliers. La représentation de notre terrain de jeu se fait par une superbe vue "en diagonale". Oui, c'est un petit temps d'adaptation. A peu près 4 secondes. Bref ça passe comme une lettre à la poste. On dirige donc son petit bonhomme dans les mines. Oui, les vraies, sous terre. On y rencontrera foule de monstres et autres blagues. Je ne sais pas si vous avez vu les premières versions du jeu (Apple II et autres facéties du monde) mais les graphismes ont vraiment été améliorés pour cette version. On se retrouve dans un univers coloré à souhait, avec une terre attirante comme une glace de chez Ben & Jerry's (non non, pas de marque). Nouveauté, avant chaque niveau on a droit à une carte comme pour Super Mario Bros 3 pour suivre la progression. Magnifique, dans les couleurs pastels de la NES, très chou, moi j'adore. Les ennemis sont toujours moches, mais un peu moins. Le monde est vraiment attirant et vivant, c'est sympathique tout plein. Mon dieu cette conversion commence à me plaire.



Les musiques (enfin plutôt la musique...) sont sympathiques. De celles qui vous chauffent les oreilles à blanc, en vous poussant à torcher ce niveau de merde, pour avancer. Elle est toute seule ou presque sur la cartouche, mais pour une fois je ne leur en veux pas. Elle est entraînante et fraîche. Bon on n'est pas dans Rock & Folk, je ne vais pas faire la misérable apologie d'une musique NES, mais juste pour dire que je laisse le son allumé, ce qui est déjà un gage de qualité. Oui, j'aime à me faire plaisir à l'oreille. Vive le NSF !



Et le gameplay dans tout ça ? Ah mais c'est bien sûr ! Il doit assurer pour que (genre) pisté dans un couloir de mine poursuivi par un rocher comme Indiana Jones mais à la verticale, vous puissiez pouvoir bifurquer dans la terre, sans soucis. Et regarder filer le misérable rocher qui vous a embêté. Et bien cela tombe bien, les développeurs ont aussi fait un effort sur cette version, avec un gameplay amélioré. Déjà quasiment parfait, là, plus de faille. On bouge notre mineur chéri avec une simplicité limite déconcertante. On s'attendait à ce qu'il galère dans sa boue notre petit d'homme. Même pas. Il avance, il tourne tout en creusant, il évite les rochers (et même parfois les diamants aux arêtes aiguisées comme des lames de couteaux) ... Tout se passe à merveille, ce jeu est l’archétype du gameplay parfait, ou chaque action est faisable. Même mieux. Si vous mourez, c'est de votre faute, pas la faute de l'ami qui serait trop lent. Follement agréable, mais, un dur coup pour l'ego...



Niveau difficulté, c'est simple, et HYPER progressif. Les premiers niveaux consisteront en balade dans les mines, pour apprendre à gérer la bête, et à comprendre le principe. Oui, j'aime les jeux où le manuel ne sert à rien. Ensuite on découvrira les mouvements des rochers, puis les monstres et leur gestion. C'est peut-être le passage qui fera frémir les novices, mais c'est un coup de main à prendre. Les monstres longent les murs des galeries, donc demandent des petites constructions pour être abattu sauvagement. Mais comme tout est vraiment progressif, cela passe. Une merveille didactique ce jeu, tous les niveaux ont leurs challenges propres. Et on avance comme ça, pendant un paquet de niveaux (j'admets ne pas avoir compté) jusqu'à la fin, avec sa séquence passion. Mais pas de spoiler inside, pas aujourd'hui...



Niveau difficulté, donc c'est du bonheur. On avance comme on le sent. On a pour la première fois un système de code qui permet d'avancer tranquillement une partie, genre entre deux coups de fil pour être reprise plus tard. Niveau replay value, le jeu s'en sort à merveille, avec l'éternelle envie de prendre tous les diamants d'un niveau qu'on aurait ratés, de faire des concours de vitesse entre ami(e)s, un verre à la main, les doigts tout glissant des olives prises 3 minutes plus tôt. C'est un jeu convivial. On pourrait penser que le fait d'être seul sous terre à tuer des méchants à coup de rochers sur la gueule rendrait autiste, mais non. C'est un classique parmi les classiques, portés sur NES pour le plus grand plaisir de tous, dans la joie et l'allégresse. Une vraie réussite comme le portage de jeux en compte peu, et c'est tant mieux. Pour avoir passé des heures sur celui-là, je pense pouvoir affirmer qu'il plaira à tout le monde, sans distinction d'âge, de sexe. Une vraie perle indémodable.



En bref un jeu magnifiquement porté sur notre NES chérie, avec son lot d'améliorations intelligentes, de musique (ahem...), de gameplay en béton... Un jeu à voir et à revoir, en famille (mon dieu je ne garde pas cette fin, elle est vraiment ridicule).
Le point de vue de César Ramos :
Malheureusement pas si commun que ça...