Le site que la connaissait avec DEUX rabbins. Et toc.
Mighty Final Fight
Salut toi. Tu te prends pour un chaud ? Un vrai rebelle de la société ? Si oui alors jette ton Tamagochi, enfile ton jeans troué et viens mettre la zermi à tous ceux qui te font chier.
Aaaah, Final Fight ! Le jeu mythique en arcade au début des années 90. Combien de pièces j'ai dépensé dans cette borne pour taper du voyou ou casser des bidons. "Beaucoup trop!" aurait pu dire mon cochon-tirelire. Elle est bien loin l'époque où avec 10 francs on avait 5 crédits. C'était mieux avant... snif... En tout cas 1993, c'est l'année Final Figtt : un épisode 2 exclusif sur Snes, une version MegaCD et comme jamais 2 sans 3, pour son dernier jeu sur la 8-bits de Nintendo, Capcom sort Mighty Final Fight : une adaptation très parodique de son hit.
L'histoire: Mike Haggar, le nouveau maire de Metrocity décide de mettre fin à l'activité criminelle dans sa ville. Belger, le chef du Mad Gear Gang enlève sa fille, Jessica pour l'épouser car il est sûrement trop moche pour se trouver une vraie copine. Manque de bol, le bougre aura à faire à Haggar un ancien catcheur, Cody le petit ami de Jessica et Guy son meilleur pote. A eux trois, ils arpenteront les bas quartiers de la ville pour foutre une peur bleue à la racaille et empêcher ce mariage forcé. Un scénario aussi complexe qu'un film avec Jean-Claude Van Damme, c'est juste un prétexte pour balancer des pains à tous ceux qui se présenteront devant vous.
Graphiquement ce jeu est une réussite, les capacités de la Nes sont bien exploitées. Les décors bien colorés sont agréables à voir. Certaines scènes ne sont pas sans rappeler ceux de la borne d'arcade : le ring de catch, les bords de fleuve ou encore l'ascenseur qui monte. C'est bon ça. Les personnages sont Super-Deformed: grosse tête par rapport au corps. Cela apporte une petite touche d'humour et des visages plus expressifs. On reconnaitra parfaitement les méchants : en vrac il y a Two P qui aime tourner autour de vous, Axl qui peut bloquer vos attaques, Sodom le boss avec sa belle paire de ... hum... katanas, ou Poison la fille en petite tenue. Tiens! Parlons en d'elle. Alors que dans l'opus sorti sur Snes, Capcom l'avait censuré, on avait droit à un perso qui faisait plus mâle ou transsexuel (c'est vous qui voyez), ici, non : on peut frapper une fille en string et talons aiguilles. L'humour omniprésent a dû la sauver d'une retouche esthétique de pixels. Mais ne vous fiez pas à cet univers kawaï, c'est pour mieux faire passer la pilule quand il s'agit de distribuer des pains à tout-va. Ben oui, ce n'est pas en balançant des fleurs que vous allez mettre à genoux tous ces délinquants. C'est plutôt l'ambiance "Quand mon poing rencontre ton pif ou "Coup de genou à Couille-Hill".
Frapper c'est bien, encore faut-il le faire correctement. Et là, Capsule Computers n'a pas decu, la maniabilité est EXCELLENTE, les commandes répondent au doigt et à l'oeil. Un bouton pour frapper, un autre pour sauter et la croix de direction. Il y a assez de possibilités pour faire sa propre justice sauvage en tout impunité.
La musique n'est pas en reste. Elle donne du rythme dans chaque round et colle bien à l'ambiance. Cette dernière prend un ton grave quand le boss de chaque stage apparaît. Nickel, rien à redire.
Quelques différences par rapport au jeu original : ici, plus question de time limit ou de highscore à réaliser mais à chaque fois que vous mettrez un adversaire au tapis, vous gagnerez des point d'EXP qui permettront par la suite d'upgrader votre perso : barre de vie plus grande, dégâts plus importants, nouveau coup spécial...
La durée de vie est relativement faible. Le jeu n'est ni facile, ni insurmontable comme un Ghost'n Goblins : la difficulté est progressive. Par contre, Belger vous donnera du fil à retordre et faire appel à votre sixième sens ne sera pas de trop pour le vaincre. Une fois fini, on prend plaisir à rejouer de nouveau.
Il y a encore des sceptiques dans la salle ? Alors je dis stop aux fausses idées ! Mighty Final Fight est un bon jeu sympathique méconnu sous nos latitudes. Sorti seulement aux Japon et USA , on peut le trouver mais pas forcement au prix souhaité. Béni soit Capcom (ou comment se faire de la thune avec du vieux, c'est au choix), une compile Capcom Mini Mix prévu fin 2006 sur Gba intègrera ce jeu. Mon seul regret est qu'il n'est pas possible de jouer à deux ensemble.
Mais des fois, se faire un petit plaisir en solitaire c'est agréable aussi.
PS: quelques allusions cinématographiques se sont dissimulées dans ce test, sauras-tu les retrouver ?
Aaaah, Final Fight ! Le jeu mythique en arcade au début des années 90. Combien de pièces j'ai dépensé dans cette borne pour taper du voyou ou casser des bidons. "Beaucoup trop!" aurait pu dire mon cochon-tirelire. Elle est bien loin l'époque où avec 10 francs on avait 5 crédits. C'était mieux avant... snif... En tout cas 1993, c'est l'année Final Figtt : un épisode 2 exclusif sur Snes, une version MegaCD et comme jamais 2 sans 3, pour son dernier jeu sur la 8-bits de Nintendo, Capcom sort Mighty Final Fight : une adaptation très parodique de son hit.
L'histoire: Mike Haggar, le nouveau maire de Metrocity décide de mettre fin à l'activité criminelle dans sa ville. Belger, le chef du Mad Gear Gang enlève sa fille, Jessica pour l'épouser car il est sûrement trop moche pour se trouver une vraie copine. Manque de bol, le bougre aura à faire à Haggar un ancien catcheur, Cody le petit ami de Jessica et Guy son meilleur pote. A eux trois, ils arpenteront les bas quartiers de la ville pour foutre une peur bleue à la racaille et empêcher ce mariage forcé. Un scénario aussi complexe qu'un film avec Jean-Claude Van Damme, c'est juste un prétexte pour balancer des pains à tous ceux qui se présenteront devant vous.
Un bisou: original comme attaque...
Graphiquement ce jeu est une réussite, les capacités de la Nes sont bien exploitées. Les décors bien colorés sont agréables à voir. Certaines scènes ne sont pas sans rappeler ceux de la borne d'arcade : le ring de catch, les bords de fleuve ou encore l'ascenseur qui monte. C'est bon ça. Les personnages sont Super-Deformed: grosse tête par rapport au corps. Cela apporte une petite touche d'humour et des visages plus expressifs. On reconnaitra parfaitement les méchants : en vrac il y a Two P qui aime tourner autour de vous, Axl qui peut bloquer vos attaques, Sodom le boss avec sa belle paire de ... hum... katanas, ou Poison la fille en petite tenue. Tiens! Parlons en d'elle. Alors que dans l'opus sorti sur Snes, Capcom l'avait censuré, on avait droit à un perso qui faisait plus mâle ou transsexuel (c'est vous qui voyez), ici, non : on peut frapper une fille en string et talons aiguilles. L'humour omniprésent a dû la sauver d'une retouche esthétique de pixels. Mais ne vous fiez pas à cet univers kawaï, c'est pour mieux faire passer la pilule quand il s'agit de distribuer des pains à tout-va. Ben oui, ce n'est pas en balançant des fleurs que vous allez mettre à genoux tous ces délinquants. C'est plutôt l'ambiance "Quand mon poing rencontre ton pif ou "Coup de genou à Couille-Hill".
Frapper c'est bien, encore faut-il le faire correctement. Et là, Capsule Computers n'a pas decu, la maniabilité est EXCELLENTE, les commandes répondent au doigt et à l'oeil. Un bouton pour frapper, un autre pour sauter et la croix de direction. Il y a assez de possibilités pour faire sa propre justice sauvage en tout impunité.
Haggar ou le Kamasutra Pile Driver
La musique n'est pas en reste. Elle donne du rythme dans chaque round et colle bien à l'ambiance. Cette dernière prend un ton grave quand le boss de chaque stage apparaît. Nickel, rien à redire.
Quelques différences par rapport au jeu original : ici, plus question de time limit ou de highscore à réaliser mais à chaque fois que vous mettrez un adversaire au tapis, vous gagnerez des point d'EXP qui permettront par la suite d'upgrader votre perso : barre de vie plus grande, dégâts plus importants, nouveau coup spécial...
Le Samouraï Sodom dans le bar Fujiyama Geisha.
La durée de vie est relativement faible. Le jeu n'est ni facile, ni insurmontable comme un Ghost'n Goblins : la difficulté est progressive. Par contre, Belger vous donnera du fil à retordre et faire appel à votre sixième sens ne sera pas de trop pour le vaincre. Une fois fini, on prend plaisir à rejouer de nouveau.
Il y a encore des sceptiques dans la salle ? Alors je dis stop aux fausses idées ! Mighty Final Fight est un bon jeu sympathique méconnu sous nos latitudes. Sorti seulement aux Japon et USA , on peut le trouver mais pas forcement au prix souhaité. Béni soit Capcom (ou comment se faire de la thune avec du vieux, c'est au choix), une compile Capcom Mini Mix prévu fin 2006 sur Gba intègrera ce jeu. Mon seul regret est qu'il n'est pas possible de jouer à deux ensemble.
Mais des fois, se faire un petit plaisir en solitaire c'est agréable aussi.
PS: quelques allusions cinématographiques se sont dissimulées dans ce test, sauras-tu les retrouver ?
Le point de vue de César Ramos :
Jeu US, relativement trop cher malheureusement...
Jeu US, relativement trop cher malheureusement...