J'ai plus ou moins terminé MotorStorm: Pacific Rift, sur lequel j'ai tout simplement pris un pied d'enfer. J'en suis à une trentaine d'heures de jeu, et il m'en aura quand même fallu environ 25 pour débloquer le générique de fin, ce qui en dit long sur sa durée de vie mais aussi sur une replay value comme j'en ai rarement vu sur cette génération de jeux.
Je ne sais pas s'il y en a ici qui aiment cette série (je n'ai lu que des avis et
a priori négatifs jusqu'ici sur ce forum, et personne ne semble y jouer

), mais concrètement, le gameplay basé sur les boosts et leur gestion, couplé à une technique de pilotage un peu rigide le rapprochant davantage de la simulation que de l'arcade dont il a l'apparence et l'ambiance, a vraiment réussi son opération séduction avec moi de bout en bout. Je suis également vraiment sous le charme de ce système de "festival" avec 96 épreuves réparties sur 16 pistes d'une extrême variété, et à la difficulté progressive qui tutoie vraiment l'insurmontable une fois le niveau 8 (la dernière série d'épreuves) atteint.
Enfin, au-delà du challenge permanent d'excellente facture, ce jeu bénéficie d'une ambiance vraiment soignée. La réalisation et la modélisation de l'île sous toutes ses coutures (jungle, volcan, plage, grottes, etc.) sont absolument exceptionnelles, je le mets au même niveau que les Uncharted en terme de photoréalisme, et l'ensemble est cohérent et pas inégal comme un GT5... bref, on s'y croirait vraiment, et pour les fans d'électro lourde comme moi, la tracklist est particulièrement bien fouillée, ne s'égarant dans le cliché "jeu de caisses qui défoule = que metal ultra violent" qu'à doses raisonnables et au travers de choix de qualité.
Bref, vous l'aurez compris, Pacific Rift est vraiment un de mes jeux favoris de cette génération, sur lequel je suis heureux d'avoir passé autant de temps, et que je vais continuer à torcher dans ses moindres recoins pour arracher ce que j'appellerai le "platine solo" tant les trophées online sont infaisables (là par contre, il y a clairement de l'abus au niveau du défi, qui n'était relevable qu'à la sortie du jeu, ou alors en passant des dizaines voire centaines d'heures à cheater entre potes... moyen quoi).